La famille est une sphère d’épanouissement extraordinaire. Elle est généralement aussi lourde d’histoire, de non-dits et de frustrations. Ignorer ce lieu commun lors d’un transfert intrafamilial d’entreprise, c’est préparer un échec. Plus encore que lors d’un transfert classique, une organisation sans faille doit être mise au service de l’écoute, du respect des personnes impliquées et de l’équité entre elles.
C’est sur base de l’expérience que l’on établit une méthodologie gagnante, décrite ci-dessous.
Votre feuille de route
Les grandes étapes se résument comme suit. N’en omettez aucune au risque de vous enfermer dans un processus d’échec.
Elles appellent les commentaires ci-dessous:
A - Etat des lieux préalable
Cet état des lieux repose sur l’interview du Chef d’Entreprise. L’expertise de votre conseil en transfert d’entreprise rendra cette interview critique et positive plutôt qu’aveugle.
- A1 : Le statut de Chef d’Entreprise est lourd de responsabilités, mais aussi d’éventuels privilèges: pourvoyeur d’emplois, indépendance, aisance financière…Avez-vous vraiment lâché prise et accepté les conséquences de votre retrait? A défaut, l’expérience montre qu’inconsciemment, vous multiplierez les raisons de retarder ou bloquer la mise en œuvre. Par ailleurs, le processus du transfert d’entreprise ne sera efficace que s’il tient pleinement compte du type de management en place au sein de l’entreprise (Top Down exclusif ou Démocrate et participatif ?). Il s’adapte, ne s’impose pas.
- A2 : Soyez constructif en voyant dans le transfert une opportunité de progrès plutôt que la fin d’une aventure. Ceci inclut une remise en question de la vision d’Entreprise, de sa stratégie pour lister objectivement ses Forces, Faiblesses, Risques et Opportunités. Les Associés TMS sont comme vous des entrepreneurs, la confrontation des idées sera donc riche d’enseignements. Elle permet également de définir le profil-type du repreneur pertinent.
- A3 : Globalement, votre entreprise vaut ce qu'elle est capable de générer comme profit/cash-flow au cours des 5 prochaines années. En conclusion de l’état des lieux préalable, nous procèderons aussi à une première valorisation, élément indispensable à la bonne information des membres de la famille.
B - Exploration du potentiel intrafamilial de reprise
Vous détenez désormais l’information de base qui vous permet de communiquer le projet de cession aux parties prenantes éventuelles. La phase d’exploration du potentiel de reprise intrafamiliale est régie par des principes de comportement stricts vis-à-vis des individus (Confiance, Amour, Respect, Equité = CARE) et vis-à-vis de l’entreprise (l’intérêt collectif l’emporte sur les intérêts individuels).
- B1 : Sauf à ce que le Top/Down exclusif soit ancré dans les principes de management de l’entreprise, notre expérience est que l’information sur le projet de transfert doit être communiquée non seulement aux membres intéressés de la famille, mais aussi aux employés-clés de l’entreprise pour éviter les sentiments de frustration ou de mépris.
- B2 : L’émotionnel est fort dans tout transfert d’entreprise, plus fort encore dans le cas du transfert intrafamilial. Il pourra être le catalyseur de non-dits et frustrations enfouis dans la mémoire familiale collective. Deux attitudes sont possibles vis-à-vis de cette« boîte de Pandore ».
- Soit désamorcer les frustrations si tel est le vœu des parties prenantes au transfert. Le bons sens permettra de surmonter les plus simples, le recours à un psychologue et à des techniques dédiées (EMDR, PNL) permettra sinon d’éviter les voies sans issue ;
- Soit décider ensemble de les parquer, le bénéfice d’un transfert réussi prenant alors le pas sur les frustrations individuelles.
- B3 : La vision, la stratégie et le Swot sont alors enrichis de l’apport de toutes les parties prenantes. L’obtention d’un consensus est la base optimum pour un transfert réussi.
- B4 : Une fois validée la possibilité d’un transfert intrafamilial, le protocole familial formalise les modalités de sa réalisation. Un aspect essentiel est celui relatif aux droits du Dirigeant en phase de retrait, en termes financiers (maintien ou pas du droit aux dividendes) et décisionnels (maintien ou pas d’un pouvoir opérationnel).
C – Mise en œuvre du transfert
- C1 : Les 100 premiers jours décideront du succès ou de l’échec opérationnel de la transaction. Cette période est mise à contribution pour pallier les carences objectives de la nouvelle équipe de Direction, et pour garantir la pérennité de l’entreprise et la confiance de ses partenaires internes et externes au cours de la phase de transition.
- C2 : N’oubliez pas enfin que les trois régions de Flandres, Wallonie et Bruxelles mettent à disposition un régime fiscal privilégié pour favoriser les transferts intrafamiliaux d’entreprise (droits de mutation et impôts directs). Saisissez cette opportunité.
Comment votre conseil vous aidera
Réussir le transfert intrafamilial d'une entreprise requiert des compétences multiples (consultant d'affaire, banque, comptable, juriste, courtier d'affaires). Nous sommes différents parce que nous proposons un service intégré, qui élimine la dilution de confidentialité et la multiplication des surcoûts stériles. TMS dispose d’une expérience solide en évaluation d’entreprise, amélioration pratique de la profitabilité, recherche des acheteurs, communication de vos arguments concurrentiels, recherche de financements. Notre réseau fournit aussi les partenaires psychologues, juridiques&fiscaux pertinents dans votre situation spécifique.
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Jean-Marc Bogenmann
Associé Fondateur TMS
jeanmarc.bogenmann@gmail.com